Définitions
Le sommeil aide à régénérer notre forme physique et mentale.
Le sommeil représente un tiers de notre vie…. Il est indispensable de dormir pour être en bonne santé.
En moyenne, nous dormons 8h par nuit pour régénérer notre forme physique et mentale.
Mais attention, le moindre petit grain de sable peut tout perturber et déstabiliser cet équilibre veille-sommeil.
Le premier responsable des troubles du sommeil est le plus souvent l’individu lui-même. En prenant de mauvaises habitudes, nous perturbons nous-mêmes notre sommeil. Avant de parler de troubles du sommeil, chacun doit s’interroger sur son rythme de vie, ses activités, son hygiène de vie.
Les Insomnies
avec l’insomnie, nous entrons dans un vaste domaine dont les origines peuvent être diverses et variées.
On caractérise l’insomnie par des difficultés à s’endormir le soir et/ou des éveils dans la nuit ou très tôt le matin, avec un retentissement sur l’état de forme en journée. Cette insomnie peut être ponctuelle ou chronique, mais dans les deux cas, les causes et les remèdes peuvent être les mêmes.
Pour ce qui est des causes, je définirai trois catégories.
- D’abord, une idée qui tourne en boucle dans la tête. On a déjà tous eu cette idée qui nous obsède dès que l’on entre dans le lit et qu’on ferme les yeux ; impossible de s’en séparer. On essaye de penser à autre chose et elle revient. Cela peut durer des heures !
- La deuxième catégorie est liée à toutes les douleurs que l’on ressent en position allongée et qui nous empêche de nous endormir. Ces douleurs peuvent être liées à une maladie, un membre douloureux ou simplement à un repas un peu trop lourd ou un peu trop arrosé.
- Enfin, la dernière catégorie concerne les éléments extérieurs qui viennent perturber l’endormissement. Les causes peuvent être très différentes : le bruit, la lumière extérieure, la literie, la chaleur,…
Les Troubles du Rythme
Les Troubles du rythme concernent les individus qui ne parviennent pas à dormir dans les créneaux « dits normaux » du sommeil, c'est-à-dire entre 22h et 8h du matin. Ces troubles peuvent être dus à des causes subies ou provoquées. Trois grandes familles peuvent être identifiées : l’avance de phase, le retard de phase et le décalage complet.
L’avance de phase concerne souvent des sujets âgés qui peu à peu, se couchent de plus en plus tôt. Les raisons peuvent être diverses et variées mais la plupart du temps, ce décalage se fait parce que la personne vie seule, par manque d’activité, se couche de plus en plus tôt. On observe souvent ce phénomène en maison de retraite. Dans ce trouble d’avance de phase, l’individu en est responsable lorsqu’il vit chez lui et le subit lorsqu’il est en institution. Il n’y a rien de grave dans ce phénomène, il suffit de se trouver une activité le matin, car il est compliqué de retrouver un rythme plus tardif de coucher. Essayer de se trouver une activité stimulante le soir risque de créer de réelles insomnies qui auront un impact encore plus négatif.
Le retard de phase est à prendre en charge avec plus de sérieux car son impact sur la vie quotidienne peut être beaucoup plus important. Comme son nom l’indique, le retard de phase concerne les individus qui se couchent tard, voir très tard et évidemment qui se lèvent tard ou qui aimeraient se lever tard. Ces individus se trouvent complètement décalés et ne sont plus en phase avec une vie sociale dite normale. Ces troubles sont à prendre très au sérieux car l’absence de vie sociale peut tendre peu à peu vers la dépression. On observe plusieurs causes à ce phénomène. La première cause est celle de l’activité pré-nocturne importante. Le fait d’avoir une activité stimulante le soir sur un téléphone, une tablette, un pc, contribue à maintenir le cerveau en activité. Cette activité peut être pour le divertissement ou professionnelle, mais si elle est quotidienne, le décalage s’installe peu à peu puis quotidiennement. La deuxième cause est plutôt sociale et concerne les individus sans activité professionnelle par exemple. Le manque de contrainte de levée entraine le manque de contrainte de couchée et peu à peu le décalage s’installe quotidiennement. Il n’y a pas de recette miracle, mais l’arrêt des activités le soir est une première étape. Ensuite, décaler son rythme de vie vers un rythme dit normal est l’étape obligatoire si l’on veut avoir une chance de retrouver un sommeil réparateur. Qu’est ce qu’un rythme normal ? Par exemple, manger un repas équilibré sans alcool à heure fixe vers 19h30 / 20h, s’installer dans un endroit calme (pas dans la chambre) avec une activité paisible comme la lecture d’un livre ou d’une revue (au format papier) ou écouter de la musique douce, puis se coucher (dans la chambre) à heure fixe vers 22h30 quotidiennement.
Le dernier trouble du rythme est celui que j’appelle le décalage complet. Il s’agit des individus qui subissent le décalage de coucher à cause de leur activité professionnelle. Le travail de nuit, les horaires décalés, les 3/8, 2/8, etc… Malheureusement, la contrainte des horaires professionnels oblige l’individu à dormir quand les autres sont éveillés. Nous ne sommes pas faits pour dormir le jour et comme je sais que c’est rarement un choix personnel, je ne vous dirai pas d’essayer de vous coucher comme les poules ! Mes quelques conseils : essayer de dormir au moins 6h, de limiter la lumière du jour et les bruits de l’environnement. Il faut recréer les conditions d’un sommeil de nuit. Quant aux rythmes de travail qui changent tous les 3 / 4 jours….. C’est sans doute la situation la plus délicate et difficile à subir. Si ce rythme de travail a un impact trop important sur votre santé, votre vie de famille ; parlez en à votre médecin du travail.
Les Troubles respiratoires
Les Troubles respiratoires sont sans doute les troubles pour lesquels notre site vous sera le plus utile. Notre expérience vous apportera des réponses générales mais aussi des solutions novatrices.
Somnolence diurne, troubles de la mémoire et de la concentration, Irritabilité/maux de tête le matin/nycturie, peuvent être les signes de troubles respiratoires au cours du sommeil. On parle le plus souvent de syndrome d’apnée du sommeil. Il existe plusieurs formes de syndrome d’apnée du sommeil qui vont de l’apnée centrale (neurologique) à l’apnée obstructive (mécanique). Les apnées centrales peuvent être dues à un traitement médicamenteux comme la prise de morphine par exemple, ou à des troubles neurologiques ou cardiaques. Les apnées obstructives ont elles, une cause mécanique. Le passage de l’air au niveau des voies aériennes supérieures peut être réduit, on parle alors d’hypopnée, ou alors complètement fermé, on parle d’apnée. Ces évènements vont d’une durée minimum de 10 secondes et peuvent aller à plus d’une minute. Ils se répètent plusieurs fois par heure et l’on mesure la gravité du syndrome d’apnée du sommeil en comptabilisant le nombre d’évènement par heure.
LES CAUSES :
Plusieurs causes sont souvent associées dans le Syndrome d’Apnée Obstructive du Sommeil (SAOS), mais ces causes ont toutes un aspect mécanique : le passage de l’air dans le fond de la gorge se fait mal ou plus du tout. L’obésité est une cause souvent rencontrée. L’excès de poids est associé à l’augmentation de masses graisseuses au niveau des voies aériennes supérieures, ce qui diminue le passage de l’air. Les personnes ayant un menton reculé, le visage très allongé ou la mâchoire étroite sont prédisposées à faire des apnées obstructives. Une langue imposante ou de grosses amygdales favorisent également les apnées. L’âge sera un facteur aggravant car, avec le temps, les tissus des voies aériennes s’affaissent davantage dans le fond de la gorge au cours de la nuit. Tous les éléments qui favorisent la diminution du diamètre des voies aériennes supérieures vont provoquer ou aggraver un SAOS.
LE SAOS DANS LA POPULATION
Selon les études et les pays, 5 à 10% de la population adulte souffre d’apnée du sommeil avec davantage de cas chez les hommes et les sujets âgés.
LE SAOS ET LES AUTRES MALADIES
Le SAOS est souvent rencontré dans des pathologies sévères et chroniques. Selon les études, des pourcentages significatifs sont retrouvés parmi les maladies suivantes :
- 30% des hypertendus stabilisés et deux fois plus chez les hypertendus non stabilisés
- 30% des insuffisants cardiaques
- 50% des patients qui ont un trouble du rythme cardiaque
- 20 à 50% des diabétiques type 2
- Fréquent dans l’hyperthyroïdie
- 60% des AVC
LE DIAGNOSTIC
Pour pouvoir caractériser un SAOS, il est nécessaire de réaliser un enregistrement du sommeil. Cet examen se réalise auprès d’un médecin spécialisé dans les Troubles Respiratoires du Sommeil. Il se déroule soit dans un laboratoire du sommeil, soit à domicile. Pour les pathologies du sommeil les plus complexes, l’examen en laboratoire reste conseillé. La polygraphie consiste à enregistrer des signaux qui vont permettre de caractériser et de quantifier les apnées. Cet enregistrement permet de mesurer le flux respiratoire, les ronflements, la position, le taux d’oxygène dans le sang et les efforts respiratoires. L’analyse de l’enregistrement va permettre de connaitre le nombre d’apnées réalisées au cours de la nuit ainsi que les ronflements, la saturation en oxygène et la position. La polysomnographie comporte les mêmes capteurs que la polygraphie et y ajoute des capteurs de type neurologique qui vont permettre de quantifier et qualifier votre activité cérébrale pendant la nuit.
Les hypersomnies
Excès de sommeil et somnolence diurne excessive sont les signes d’une hypersomnie. Ces pathologies sont plutôt rares et la plus connue est la narcolepsie. Nombreux sont les sites qui pourront vous documenter sur cette maladie.
Les mouvements pendant le sommeil
Il s’agit de mouvements anormaux qui perturbent l’endormissement ou le sommeil. Il est simple de comprendre que des mouvements pendant le sommeil vont éveiller ou micro-éveiller l’individu. Le micro-éveil est un éveil court, le plus souvent inconscient, qui va fragmenter l’architecture du sommeil. La nuit de sommeil ne sera donc pas réparatrice.
Il existe plusieurs formes de mouvement au cours du sommeil dont les plus fréquents sont :
- Le syndrome des mouvements périodiques des jambes
- Le syndrome des jambes sans repos
- Le bruxisme
Le syndrome des mouvements périodiques des jambes :
Ce sont des mouvements de jambe qui se reproduisent en petites séquences répétées pendant la nuit. Ces mouvements vont d’une simple petite secousse du pied, jusqu’à des mouvements plus complets de la jambe. Ces mouvements nocturnes provoquent des éveils qui fragmentent le sommeil.
Le syndrome des jambes sans repos :
Il s’agit de fourmillements qui se manifestent au niveau des jambes lorsqu’on est au repos, le plus souvent allongé et qui diminuent pendant la marche. Il est donc évident qu’une telle situation fractionne la nuit de sommeil. Les causes peuvent être un manque de fer ou de vitamines.
Le bruxisme :
Il s’agit de mouvements de la mâchoire qui se caractérise par un grincement des dents au cours de la nuit pouvant amener une cassure des dents. Ces mouvements peuvent entrainer des micros-éveils fractionnant le sommeil, ainsi que des douleurs matinales au niveau de la mâchoire. Le traitement peut être médicamenteux. Vous pouvez également mettre une gouttière ou faire de la relaxation. Pour la relaxation, je vous invite à consulter la rubrique sur le PSIO. Cet outil de luminothérapie pourra vous aider à vous endormir de façon plus détendue.
Concernant ces trois situations, je vous invite à consulter un spécialiste du sommeil qui saura trouver la solution.
Les parasomnies
Ce sont des activités motrices ou verbales au cours du sommeil. Ces activités vont du simple cauchemar au somnambulisme. Des situations de stress ou de dette de sommeil peuvent favoriser les phénomènes. Des séances de relaxation avant l’endormissement peuvent aider à passer des nuits moins agitées.
A très bientôt !
Pour toute question, nous vous invitons à nous contacter par téléphone : 06 61 250 181, email : cpapstoremaroc@gmail.com ou directement dans notre centre, du lundi au samedi au : Bureau N°6, Rue Belleau, Casablanca 20410.